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Panorama des Institutions françaises et européennes

Abdellah AJNAH et Diana BOUAYAD AMINE


Avant-propos


Toute personne a droit au respect. Mais il faut aussi qu'elle respecte les autres. Chaque citoyen doit faire preuve, dans son comportement quotidien, du sens de ses responsabilités et de ses devoirs. La citoyenneté suppose, entre autres, la compréhension des règles de la vie démocratique : tolérance et solidarité, refus des racismes, volonté de vivre ensemble.

Ceci exige de chacun le respect des lois et de veiller à les faire respecter, car elles garantissent la liberté. Pour y parvenir, il faut comprendre l'organisation et le fonctionnement de nos institutions. Ce livre ne peut qu'y contribuer.

Mais en plus d'expliquer et d'exposer le fonctionnement des institutions françaises et européennes, nous avons opté pour une autre dimension, celle de la solidarité.

L'an 2002 s'est achevé, hélas, sur de terribles inondations, avec leurs cortéges de drames, individuels et collectifs, qui ont laissé nombre de nos concitoyens, en France comme ailleurs, contristés. Les grands incendies qui ont frappé la France durant l'été 2003 ont également été une catastrophe nationale. S'ajoutant à cela, durant le mois d'août dernier, quelques milliers de personnes, âgées pour la plupart, sont décédées suite à un événement climatique exceptionnel : la canicule. Face à l'ampleur de ce drame national qui s'apparente aux grandes épidémies, de nombreuses questions se sont posées pour essayer de comprendre ce qui s'est réellement passé. Mais un problème désolant qui est la solitude des personnes âgées vivant à domicile, n'a pas été à vrai dire évoqué. D'ailleurs, en milieu rural, où la solidarité familiale et le voisinage sont beaucoup plus présents qu'en milieu urbain, bien des vies ont été sauvées. Un grand travail de réflexion et de mobilisation reste donc à faire pour qu'à l'avenir une telle catastrophe ne se reproduise pas.

Comme le chantait admirablement Jacques Brel, ce n'est qu'une question de temps, ce temps inexorable que décompte "la pendule au salon qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend...". C'est bien ce qui nous effraie : nous sommes tous les vieux de demain...

Or, c'est la solidarité qui porte en elle les espoirs de l'avenir, lequel, à la différence du passé, n'est pas écrit et peut donc être modifié. Parce qu'il faut oeuvrer pour l'enracinement de l'idée de la solidarité, afin de favoriser la détente, l'entente, le bon voisinage, la conciliation et la réconciliation. Afin d'éviter que les hommes ne meurent pour des causes qui méritent seulement d'être vécues.

Par ailleurs, une cause qui nous tient particulièrement à coeur est celle de l'autisme. Selon les données disponibles, l'autisme sévère pourrait concerner une population de 6 200 à 8 000 enfants et de 17 400 à 23 700 adultes en France, soit une fourchette de 23 600 à 31 700 personnes. "Mais il convient de multiplier par trois ou quatre pour les cas les moins typiques mais toujours apparentés à l'autisme, ce qui amène à une population comprise entre 70 000 et 80 000 personnes", selon les spécialistes.

C'est ainsi que nous avons décidé que l'ensemble des recettes perçues grâce à la vente de ce livre seront consacrées à la défense de deux causes : d'une part, celle des personnes âgées et d'autre part, celle des enfants autistes et de leurs familles. Ceci se manifestera par des actions concrètes telles que la construction de structures d'accueil.

Préface

Joëlle GARRIAUD-MAYLAM
Ancienne Première Vice-présidente du Conseil Supérieur des Français de l'Étranger
Sénatrice des Français de l'Étranger de 2004 à 2023
Présidente de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN depuis le 21 novembre 2022


Il est assez révélateur d'une certaine mutation de nos sociétés que deux jeunes "étrangers" résidant en France, Diana BOUAYAD AMINE et Abdellah AJNAH rédigent un ouvrage sur nos institutions françaises et européennes, et demandent à une élue des Français de l'étranger de le préfacer.

Immigration et émigration, étrangers et "à l'étranger", expatriés et "impatriés" sont en effet des termes qui, en tant que cadres référentiels, semblent de plus en plus obsolètes face à ce qui apparaît comme un accroissement constant de la mobilité internationale et une imbrication croissante des problématiques liées aux différents types de communautés établies hors de leurs frontières nationales. Souci d'intégration dans le pays d'accueil, volonté de maintien des liens culturels et nationaux avec le pays d'origine ne peuvent être que complémentaires et doivent se traduire dans l'espace institutionnel français et européen.

L'intérêt de Diana et d'Abdellah, jeunes ressortissants marocains, pour nos institutions nationales et européennes est ainsi un signe puissant de cette volonté d'intégration, de laïcité et de civisme qui transparaît par-delà les pessimismes et les renoncements. Il révèle une approche positive, constructive, volontariste et enthousiaste qui dépasse et transcende le simple cadre national identitaire.
C'est aussi un appel à construire de nouveaux cadres de référence, sémantiques et institutionnels, pour tenir compte de cette nouvelle mobilité, indispensable au développement harmonieux de nos sociétés.

Car le concept de citoyenneté qui transparaît en filigrane dans chacune des pages de cet ouvrage va bien au-delà d'une définition restrictive qui l'enclot dans une dimension nationale identitaire. C'est un état d'esprit qui ne connaît pas de frontières. C'est le souci de l'autre, de son bien-être. C'est le respect dû à une société, le désir de la faire évoluer vers le bien commun. C'est une base qui, si elle se concrétise au sein de nos institutions, devrait permettre de rassembler autour de valeurs universelles de tolérance et de liberté. C'est aussi un appel à participer, à réinvestir la sphère publique et civile.

Cet idéal-là transcendait aussi, quoi qu'en disent beaucoup de commentateurs apocryphes, la démarche des pères fondateurs de la communauté européenne, qui voulaient une Europe de paix et de solidarité, bien au-delà d'un simple espace de liberté économique et commerciale. En "inventant" à Maastricht ce concept de citoyenneté européenne et en l'inscrivant dans le traité sur l'Union européenne, leurs successeurs ont solennellement écrit la première ligne d'un projet courageux qui ne demande qu'à être développé.

Car cette citoyenneté européenne (conformément à un idéal humaniste et universaliste) transcende et englobe les nationalités, et ce même si son attribution reste aujourd'hui définie dans un cadre juridique national étatique. Elle peut accompagner le développement d'une certaine conception des droits de l'homme et favoriser l'émergence ou le développement de valeurs démocratiques et universelles, en affirmant la primauté de l'individu au sein d'une société civile plurale, engagée, solidaire et tolérante.

C'est un bonheur que de voir ces deux jeunes ressortissants marocains, parfaitement intégrés dans notre société française, adopter cette démarche citoyenne, avec une volonté d'engagement au service de nos valeurs laïques et républicaines telles qu'elles sont incarnées par nos institutions nationales et européennes, vouloir partager leur expérience, leur connaissance de nos institutions et leur enthousiasme dans le cadre de diverses actions. Leur ouvrage est particulièrement utile dans la mesure où il présente ces institutions d'une manière didactique mais synthétique et très claire, à l'usage des jeunes, collégiens et lycéens, mais aussi de tous ceux qui souhaitent des repères simples pour mieux appréhender les complexités de nos sociétés.

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Autres liens



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